Bouly M'HIQUES, apprenti sims 2 et le miroir aux couleurs.
SOMMAIRE :
1 - Prologue
2 - Babyboom
3 - De l'autre côté du miroir
4 - Rencontre d'un autre type
5 - Retour à la réalité
6 - Les Domanmi's, pour une autre vie
7 - Ces nouveaux là seront les précurseurs
8 - Ce 24 février, d'autres encore...
9 - L'Amitié en question
( Cette mise çà jour a été faite le 25 décembre sur le site officiel et peut paraître décallée au jour où vous lirez mais j'aime toujours autant mes photos alors ...)
Bonjour,
Vous me reconnaissez ? Non bien sûr, à part certains privilégiés,
vous ne m’avez jamais vue, mais quand je vous aurez révélé mon nom,
vous vous direz : « mais c’est bien sûr, c’est elle, celle qui
nous fait de drôles de commentaires», certains disent même qu’il faut
un dictionnaire pour me déchiffrer…
Alors ça y est vous avez une petite idée ? Non ? Ah, bon, je, que…vous êtes surs ? Non vraiment ? Dommage, je me croyais plus connue que cela…mon ego en prend un coup.
Puisque vous donnez votre langue au chat, oui ? C’est moi Anmi ! La tortionnaire de Bouly, apprenti sims2 de son état…
Pour ceux qui n’auraient pas lu, petite indication : Bouly M'HIQUES, apprenti sims 2.
Au fait pas mal non ma déco de Noël ? C’est soft mais il fallait trouver les grands sapins…
J’en
profite pour vous souhaiter à tous de joyeuses fêtes et pour ceux qui
ont le cœur en peine, bien modestement, mais affectueusement, je leur
dédie cette mise à jour.
Ce
que je fais là ? Eh bien justement, je vais vous le raconter, je suis
là pour cela, mais aussi et surtout pour venir en aide à celui que j’ai
crée pour apprendre à jouer, je veux parler de Bouly.
Pour moi, il a déjoué presque tous les pièges, m’évitant par ses recherches la plupart des bugs.
Il s’est investi à fond. Tellement bien investi que… Enfin, je lui dois bien cela, et quelle autre manière que d’être à ses côtés plutôt que derrière lui.
Mais comment est ce possible me direz vous ? Cela n’a pas été simple mais avec beaucoup de volonté, un peu d’astuce, et un miroir…
Oui, vous avez bien lu un miroir, non, pas un classique miroir réfléchissant, mais un de ceux que rarement on trouve dans les greniers parce qu’ils y ont été enfouis pour ne tomber que dans de bonnes mains et ne servir que le bien !
Et je peux vous dire que si le début de l’aventure de Bouly a été des plus classique pour un simple sims, en prenant sonindépendance, la suite qu’il a voulu lui donner a suscité mon admiration et mon total dévouement à son action !
Mais commençons par le début, tout simplement.
Lorsque nous nous sommes quittés, Méline venait de mette au monde deux adorables petites filles : Emmy et Noémy et toute la famille se préparait à déménager…
Pourtant cela prend plus de temps que prévu, les intempéries retardent le chantier. Alors, c’est ici que les petites passent gentiment de l’état bébé à bambin, choyées par des parents qui ne négligent rien pour que leur entrée dans la vie se fasse sous de meilleurs auspices.
De plus en plus souvent Bouly essaie de faire passer à ses filles son nouvel intérêt pour les planètes, et une vie supposée…
Et très vite, c’est fou comme le temps passe, arrive le jour de leur anniversaire, une grande fête est prévue en leur honneur, les Ego sont invités…
Alors que Méline veille à ce que tout soit au point, Bouly s’adonne à sa passion : l’observation des étoiles, il cherche une vie tout la haut, mais oui enfin, pourquoi cette nouvelle lubie tout d’un coup ?
Depuis
que Méline lui a offert ce superbe télescope, chaque instant de liberté
est prétexte à une nouvelle étude astronomique. Il découvre le
plaisir d’apprendre, gagne des points de logiques et pourquoi ne pas en
faire son métier ? Son métier pour passion que rêver de plus ?
Étonnant tout de même…
C’est à l’instant même où les petites grandissent que survient l’incident qui va déterminer la suite des évènements. Il n’entend pas leurs cris de joie ni ceux de Méline qui s’extasie devant ses petites merveilles.
Elle lui en veut un peu de n’être pas là pour partager cela en famille, il faudra qu’ils aient une discussion tous les deux.
Mais leur joie à toutes les trois est de courte durée quand un cri venant de la terrasse les cloue sur place avant qu’elles ne se précipitent et voient Bouly aspiré par une magnifique lumière.
C’était un beau spectacle, oui, mais effrayant de conséquences : par quel phénomène Bouly a-t-il été emporté ? Et où ? Et reviendra-t-il ?
Toutes
ces questions elles se les posent toutes les trois en boucle, mais avec
une attitude face à la réalité, bien différente pour chacune.
Méline décide que si Bouly est parti, elle, avec la sphère, peut
aller le chercher, Noémy colle son œil au télescope et scrute le ciel
scintillant désespérément, quant à Emmy elle s’assoie et laisse couler de grosses larmes.
Ainsi passent les heures jusqu’au petit matin.
Un bruit les attire dans la rue où elles retrouvent un Bouly hagard, déboussolé malgré son casque.
A-t-il subi un traumatisme ? Pourquoi
Bouly a-t-il été choisi pour cet enlèvement, car c’est bien de cela
qu’il s’agit ? Que lui a-t-on dit ou fait et surtout comment va-t-il
gérer cette aventure?
Tout
doucement, puis naturellement, la vie reprend son cour. Les petites
couchées, Bouly et Méline s’offrent un feu d’artifice coquin, mais
sitôt après il retourne sur la terrasse, attiré malgré lui par ce lieu.
Et pourtant ils ne sont pas au bout de leurs épreuves.
En effet deux jours après son enlèvement, alors qu’il cherche toujours à comprendre pourquoi c’est à lui que tout cela est arrivé, Bouly sent un changement s’opérer dans son corps.
Incrédule, il n’ose, ne veux pas comprendre.
Et c’est Méline qui
lui explique et lui confirme l’inattendu : Bouly est enceint ! Non pas
lui, pas un homme ! Cela ne se peut pas à moins que…
Après
un passage aux toilettes sous l'oeil amusé des filles, il se rue sur
les encyclopédies aliens qu’il a acheté peu de temps auparavant et
après une lecture approfondie, il se rend à l’évidence : lui Bouly
M’Hiques est enceint d’un alien!
C’est ce moment que choisit Méline pour lui annoncer qu’elle aussi attend un bébé !
Ils vont avoir un bébé tous les deux. Cette phrase si anodine a là, une tout autre résonance.
Si les filles applaudissent à cette nouvelle, Bouly lui, est plus réservé. Nombre de questions se bousculent dans sa tête mais pas les réponses !
Toute
leur grossesse, ils la passent repliés sur eux-mêmes, dans un silence
coupé de grandes discussions, sur l’avenir incertain. Ils essaient de
donner le change, mais leurs grandes filles ne s’y trompent pas.
Noémy et Emmy vont à l’école, font leurs devoirs ; ces deux petites filles, sans plus d’explications ont vite compris que leurs parents ont de graves décisions à prendre.
Pour elles il n’y a pas de lézard, deux bébés dont un peut-être à la peau verte vont naître !
Et alors, un bébé est un bébé, peau verte ou pas. Ce sera leur frère ou sœur et qu’importe que ce soit papa qui l’ait porté et dans quelles conditions il a été conçu : ce sera leur bébé et gare à celui ou celle qui trouvera quelque chose à redire !
Plus le terme approche et plus l’angoisse des parents grandit.
Alors
que les petites jouent dans leur chambre, c’est Bouly qui ouvre le bal
en se contorsionnant et hurlant qu’il souffre, qu’il faut que cela
s’arrête, que c’est inhumain de lui faire ça à lui !
Eh oh, Méline y est passée pendant que tu traînais, et c’est deux bébés qu’elle a mis au monde sans se plaindre, ou juste ce qu’il fallait, heureuse, tellement heureuse.
Quelques minutes plus tard, un jolie petite fille toute verte pousse son premier cri : Astrée….suivie d’une deuxième tout aussi jolie et toute aussi verte : Stella, des jumelles aliens !
Le temps pour les heureux parents de leur donner le premier biberon, c’est au tour de Méline de se contorsionner, et c’est plus discrètement que Noé vient au monde, un beau garçon…suivi aussitôt par Phinéa, une belle petite fille, des jumeaux humains !
Méline va pouvoir réaliser son désir de marier six enfants en ayant accouché que deux fois !
S’il est heureux, Bouly ne se détend pas et lorsqu’il s’éclipse, me faisant signe de le suivre, je ne me fais pas prier.
D’écran à clavier nous avons une longue conversation et il me conduit vers ce qu’il a découvert quelques temps avant son enlèvement et qui est l’explication à son engouement pour une autre forme de vie !
A nouveau il est à la croisée du chemin de sa vie.
Il sent qu’il lui faut faire un choix qui va déterminer la suite des
évènements et c’est lorsqu’il plante ses grands yeux gris dans les
miens, qu’il me tend une main implorante que je comprend que ma vie et
par la même celle des miens va prendre un tournant que je n’aie pas
imaginé même dans mes rêves ou mes cauchemars les plus fous !
J’ai attendu beaucoup de lui et je sais maintenant, qu’il attend encore plus de moi !
C’est
étonnant, cette capacité que nous avons à faire dire à nos sims ce que
nous avons du mal à énoncer et nous projeter dans ce jeu pour faire
passer nos idées ! Vous ne trouvez pas ?
Et c’est pour cela que je suis passée de l’autre côté de la barrière, non de l’écran, pour vivre la suite de cette aventure avec Bouly et assumer mes pensées.
Ce n’est pas gagné d’avance, je vous préviens !
Pour cela, il m’a donc fallu dépoussiérer ce miroir pour qu’il ne reflète plus les apparences si trompeuses bien souvent, et le vide fait sur sa surface, j’avance lentement sur ce chemin d’expression libre qu’il m’ouvre…
Je me sens si légère, j’avance à pas mesurés vers la maison que j’ai pris soin de bâtir avant le grand saut !
Il fallait bien cela pour que mon cher et tendre accepte me suivre en terrain totalement inconnu pour lui.
Vous n’avez pas cru un instant que j’allais le laisser tout seul non ! Eh, j’ai l’esprit large, mais il ne déborde pas…
Voilà, maintenant, ce que je fais là, chez mes sims, vous allez le découvrir petit à petit.
Mais qu’en est-il de cette conversation que j’aie eue avec Bouly ?
Alors que nous échangions sur l’ordi, il s’est levé et m’a demandé
de le suivre avec la caméra, quelque chose était arrivé, un accident…,
non pas un accident de la route…, enfin si près de la route…, là-bas derrière la Mer de Rochers.
Alors
que Bouly se dirigeait d’un pas décidé vers le lieu de ses tourments,
je sentais confusément qu’il ne m’avait pas tout dit.
Certes il y avait eu un accident, un accident peu ordinaire, mais je ne comprenais pas sa fébrilité, cela ne cadrait pas avec son insouciance habituelle.
En d’autres temps, Bouly se
serait satisfait de la simple constatation d’un fait des plus divers
dans la vie d’un sims du quartier voisin de celui de Zarbville !
Oui, je comprenais que c’était grave pour qu’il avoue son impuissance à gérer l’évènement seul. Alors ?...
Alors, Bouly, finit son récit en précisant quelques « petits détails » omis lors de notre aparté.
Effectivement, ce n’était pas banal : comment ces deux soucoupes s’étaient-elles égarées par ici avant de se télescoper et s’écraser derrière la Mer de Rochers ?
Sa description de l’accident : un vilain cauchemar l’avait réveillé et il prenait l’air lorsque une lumière aveuglante avait surgit entre rochers et océan.
Sa curiosité l’emportant sur son étonnement mêlé d’une frayeur légitime, il s’approchait lorsque les rochers s’illuminèrent à nouveau, d’une lueur verte cette fois-ci, et fait bizarre se déplaçant de la terre vers le ciel telle une étoile filante, puis deux, et trois…
Comme il arrivait, il entendit un gémissement, une plainte à peine audible mais si désespérée.
Un peu à l’écart d’une soucoupe, une forme allongée, une main qui se tend à son approche…maîtrisant à grand peine son angoisse, il saisit cette main froide, verte…
Un homme à la peau verte le fixait anxieusement de ses grands yeux noirs.
Comprenant qu’il ne craignait rien Bouly s’était assis à ses côtés, prenant sa tête sur ses genoux, jamais leurs mains ne s’étaient dénouées.
Dans son autre main, l’homme serrait une valise qu’il fit glisser vers Bouly, doucement.
Puis, son corps perdit peu à peu sa couleur, toujours fixant Bouly, toujours tenant sa main jusqu’à ce qu’une nouvelle lueur verte parte vers le ciel.
Plus rien dans la main de Bouly, ni à ses côtés, juste cette valise et les deux soucoupes seuls témoins qu’il ne dormait pas, mais qui le laissait comme vidé, pantelant, il ne connaissait pas cet homme et pourtant une peine immense l’envahit...
Quand
enfin il retrouva ses esprits, laissant là la valise, il vérifia que
plus personne ne se trouvait dans les engins où à proximité.
Il était tendu, souhaitant et appréhendant un signe de vie. Il avait la sensation de se lancer à la découverte d’un autre monde.
C’est alors qu’il sortait de l’une d’elle qu’il eu une nouvelle apparition : sous forme de deux planètes roses servant de berceaux à des tous petits bébés verts, noirs, jaunes, blancs !...
La valise prit tout à tour toutes sortes de couleurs, un arc en ciel se forma, allant de la valise à Bouly.
Il n’eut pas le temps de chercher à comprendre, que déjà elles avaient disparues, laissant là un Bouly complètement désarçonné.
Tel un somnambule, il
retourna chez lui, posa la valise sur le bureau et resta là, jusqu’au
petit matin à la fixer avant en fin de se décider à l’ouvrir !
Elle était pleine de petits cailloux de toutes les couleurs.
Comme Bouly avançait la main pour se saisir de l’un deux, ils se transformèrent en un tas de simflouz ! Des simflouz en bonne et due forme et en quantité telle que Bouly n’en avait jamais vu.
Et une lettre, une lettre dont lui seul (pas même moi) devait prendre connaissance pour agir selon les règles que son cœur, son intelligence et sa droiture lui dicteraient.
Depuis
cette nuit là, Bouly l’esprit assailli de questions, passait ses nuits
sur la terrasse et quelque fois même une partie de la journée ; fixant
inlassablement le ciel à la recherche d’un indice, d’une aide, d’un
signe de vie… Il se sentait bien seul face à ce qu’il croyait avoir compris sur sa conduite à tenir et ne savait par où commencer.
C’est à ce moment de son histoire que survint son enlèvement.
Ses
deux aînées devenues enfants, quatre nouveaux nés, les projets
d’aménagements doivent s’accélérer, et comme dans ce bas monde il vaut
mieux compter avec soi qu’avec les autres et surtout avec ses finances
que celles des autres...
C’est cela qu’il lui faut faire oui : prendre la décision de quitter le quartier de Veronaville. Ils habitent un peu en retrait de certains habitants dirons nous un peu bruyants et de leurs disputes incessantes.
Bien sûr il ne leur reproche rien c’est difficile de garder sa sérénité en leur présence, d’autres l’on fait avant lui avec beaucoup de bonheur.
Alors il abandonne la construction de cette maison que d’ailleurs les architectes traitent par-dessus la jambe. Ne
parlons pas de délais dépassés ni autres malfaçons n’ayant de chance de
ne pas être menées en justice que le beau temps légendaire du pays sims !
Une nouvelle vie doit s’organiser autour de lui et par lui. Commencer ailleurs une vie vouée à l’unisson du genre humain, simplement au nom de la vie.
Dommage pour les choix de vie que travail, université et école ne puissent être reliés aux autres quartiers pour bénéficier d’une vraie ouverture sur le monde !
6 - Les Domanmi's, pour une autre vie
Sur les conseils et les études de l’architecte Dom, il décide de créer un quartier. Le quartier des Domanmi’s.
Et bientôt leur maison est un modèle qui réunit plusieurs des idées de Dom. L’ensemble, ma foi donne un effet propre à séduire les plus récalcitrants à bâtir non ?
C’est sur les terrains avoisinants que…mais il n’est pas encore temps d’en dire plus.
Cela commence à se préciser dans son esprit, mais il a besoin de recul.
Et s’il avait mal interprété les signes que le destin lui a envoyés, si tout cela n’était qu’affabulations de sa part.
Ses vilains doutes l’assaillent à nouveau, alors il retourne coller son œil au télescope mais tel sœur Anne, il ne voit rien venir, pas d’autres signes.
Il est bien seul face à l’ampleur de la tâche et fuirait bien à
toutes jambes si ce n’était l’avenir de sa famille…Et puis il se sent
investi d’une grande mission : trop lourde ? non, il saura faire face
et demander de l’aide.
Il a la possibilité d’améliorer le quotidien de chacun en continuant à vivre sa vie.
Toute
sa petite famille installée, à la grande fierté de leurs parents et
grâce à leurs excellents résultats Emmy et Noémy intègrent l’école
privée.
Ce sont des petites filles intelligentes et rieuses qui ne posent
pas de questions mais qui depuis longtemps ont compris que leur père
avait un secret et que plus tard peut-être, elles pourraient se joindre
à lui et à leur maman pour que soient réalisés les vœux reçus une nuit.
Cela
c’est leur papa qui leur a dit, sans vouloir en dire plus, préservant
ainsi son secret et l’enfance de ses enfants. Cette enfance pour qui
rien n’est différent hors le regard des grands, pour qui tout est
naturel.
Meline bien sûr a été mise dans le secret pour une partie du moins car Bouly sait ce qu’est une promesse et il se doit de la respecter.
Elle sait que Bouly sera souvent absent, mais n’est-il déjà parti souvent, la tête toujours dans les nuages ou les étoiles ?
C’est pour cela qu’il doit entrer de pleins pieds dans sa nouvelle vie. Plus de tergiversations !
Pour
lui aussi le miroir dépoussiéré, sera d’une grande utilité. Pourtant,
il continue sa quête d’une vie dans les étoiles ; les petites Astrée et
Stella doivent pouvoir connaître un jour leur origine et en être
fières.
Il
ne faut pas qu’elles souffrent de la différence ou de l’indifférence.
Une seule référence pour tous : l’amour et le respect des autres...
Il voudrait tant se souvenir de son séjour là-haut, pouvoir dire aux
petites qu’elles aussi ont été faîtes par amour comme leurs frères et
sœurs et non inconsciemment.
Un autre question qui le taraude : son enlèvement est-il lié à la collision des soucoupes ?
Lors de l’accident, ce moment d’émotion intense, aussi bref fût-il,
a bien existé et son évocation le rempli à chaque fois d’un bonheur
teinté de tristesse.
Cet
homme sentant sa fin venir, qui lui a transmis une si lourde
responsabilité, reste le seul lien réel avec une autre vie et il veut
en savoir plus, toujours plus…
Sur la mezzanine en bonne place, est installé le miroir aux couleurs, oui le mien, celui que j’ai dépoussiéré et qui aidera Bouly à approfondir les choses ; le miroir n’agrandit-il pas l’espace ?
Moi dans un miroir, je vois une image, une image qui ne me plait pas toujours, qui ne me reflète pas comme je vis!
Alors, je me regarde dans les yeux des autres et en général j'ai la réponse à ma réflexion!
Comment, vous n’avez pas encore compris quel sera le devoir de Bouly, l’accident, la valise, l’enlèvement, son fils qui se prénomme Noé, tout cela ne vous a pas mis la puce à l’oreille ?
Bouly, lui, a interprété son aventure et va se dévouer à la réaliser, se dépensera corps et âmes, il réussira.
Réussir quoi ? Mais l’intégration, le mélange des couleurs, des races, que ces mots mêmes n’aient plus leur raison d’être.
Noé avec son arche a voulu sauver chaque espèce, Bouly, veut les mélanger sans autre condition qu’une vie harmonieuse.
C’est à cela que servira la valise laissée par cet homme, que chacun bâtisse sa maison à son idée.
Sentant le poids de la mission, Bouly m’a appelé et Mimi a dit oui aussi !
Avec
Méline et lui nous ne serons pas de trop pour écouter et échanger avec
les nouveaux arrivants qui à leur tour agrandiront la famille d’un
quartier sans mur.
Forts nous serons pour que chacun en regardant l’autre le voit comme son reflet dans le miroir : différent et pas unique, ouvert sur le monde, reflétant la différence dans la ressemblance.
Le quartier des Domanmi’s reste ouvert à tous, seul mot d’ordre : respect et tolérance.
Utopique mission ? Peut-être. Mais moi, j’ai envie d’y croire.
Au moins l’espace d’une histoire de sims, puisque l’universelle sottise des hommes n’y consent pas
Voilà donc l’objet de ma venue : suppléer Bouly dans son grand chambardement intérieur comme extérieur.
La
suite de notre aventure sera peut-être moins soutenue que les premières
pages évoquant le tournant que nos vies à Bouly et moi ont prises.
Il faut avouer que nous avons fait fort tous les deux.
Nous allons ouvrir notre quartier avec la venue d’habitants approchés sans aucun critère qui soit !
Nous irons, enfin, c’est surtout Bouly qui ira à leur rencontre guidé par le hasard et l’émotion.
Nous nous retrouvons pour la crémaillère de notre belle maison sims.
Au cours de la discussion, je mesure l’ampleur de la tâche que s’est fixée mon apprenti sims 2.
Il a beaucoup changé, semble plus mature, ce n’est plus un petit sims comme les autres, c’est Bouly.
Avec pour ligne de mire : les origines de ses petites Astrée et Stella, nées de son enlèvement. Pouvoir répondre un jour aux questions dont lui-même ignore les réponses
Il
veut aussi que tout le monde puisse assumer sa diversité, puisque nous
sommes créés égaux sans considération de races ou de couleurs.
Dans quoi ai-je plongé, mes amis, mais où tout cela me mènera-t-il ?
Je ne sais plus trop que penser, ni en quoi je vais bien pouvoir aider
Bouly.
Cela me paraît tellement vaste comme projet et je n’ai plus vingt ans non plus…
Et bientôt leur maison est un modèle qui réunit plusieurs des idées de Dom. L’ensemble, ma foi donne un effet propre à séduire les plus récalcitrants à bâtir non ?
C’est sur les terrains avoisinants que…mais il n’est pas encore temps d’en dire plus.
Bouly, m’a fait une demande, bien sympathique ma foi et je sais qu’en ce moment il fait la même à Mimi, ce qui ne va pas être sans l’amuser et l’émouvoir à la fois :
Depuis
le début de notre aventure commune Bouly m’a surnommé « Elle » avec
plus ou moins de gentillesse. Pourtant aujourd’hui il n’imagine pas un
instant m’appeler Anmi ! Il me connaît mieux mais pour Bouly, je serai
toujours « Elle » !
Simplement, l’utilisation de ce petit pronom si personnel est prononcée avec plus de douceur et c’est vraiment agréable !
Non, c’est Mimi qu’il souhaite renommer et cela pour l’intégrer
vraiment à la famille sims. Et bien sûr vous l’avez deviné peut-être,
Mimi sera « Lui » eh oui, aussi simple que cela.
J’avoue que cela me touche beaucoup cette union de pronoms «Elle » et « Lui » ! Et puis après tout d’autres ont fait pire !
Pour
Bouly, cet homme doit avoir en lui une sacrée dose d’amour des autres
pour tout abandonner sans poser plus de questions, et c’est sa manière
à lui de le remercier.
Mimi « Lui » explique qu’Amour et Amitié sont deux sentiments
tellement fragiles qu’une vraie relation ne s’établit que sur la base
d’une grande confiance réciproque.
Mais la confiance exige aussi le soutien même discret, la présence, savoir que l’autre sera là si…
Et puis Mimi découvre l’informatique, alors tout seul, il s’empêtre les dix doigts sur le clavier, menaçant quelques fois ce bel outil des pires sévices.
Nous avons tous besoin les uns des autres, nous pouvons nous apporter beaucoup.
Tous
les jours qui passent dans le pays sims apportent leur lot de paradoxes
et pas des moindres : ainsi de l’autre côté du miroir, je sais tout
juste faire cuire un œuf, me contentant de faire la vaisselle de mon
cuisinier maison !
Eh bien ici, avec beaucoup d’aide de Mimi (oui pour moi il est et
restera Mimi, mon Mimi, je vous ai dit que je n’étais pas prêteuse!
Enfin pas pour tout), après m’être pas mal entravée au service, je suis
une célébrité de la cuisine, comme Mimi ! … attention je vois quelques
sourires et même quelques rires !
Pour
lui normal, pour moi, il y aurait eu comme un bug que cela ne
m’étonnerait pas où alors j’ai bénéficié d’un certain passe-droit : eh
oui, c’est vrai, je dors avec le patron ;)
Comme nous n’avons pas d’enfants, les horaires ne posent pas de problèmes.
Ici non plus pas encore la retraite.
Et même si les factures sont salées, (normal dans la cuisine), nous avons un train de vie alléchant.
Ce qui nous permet de gâter tous nos voisins et leurs enfants.
Nous
avons en projet un parc de loisir où tous pourront se retrouver et
nouer les liens indispensables à une intégration réussie, nous avons
contacté Dom et aussitôt elle s’est mise au travail !
Les enfants sont le potentiel d’un quartier tel que le voudrait Bouly !
Vous vous souvenez dela famille Moi, Ego Moi, mais ce grand garçon blond à lunettes imbu de sa personne qui voulait en montrer à Bouly ?
Eh bien eux aussi ont aménagé aux Domanmi’s ! C’est un cadeau que je voulais faire à Bouly et sa famille pour qu’ils ne se sentent pas trop perdus.
Leur relation n’était pas au beau fixe, mais les enfants étaient à la même école et puis enfin Bouly ne souhaitait-il pas le dialogue ?
Le déménagement effectué, surprise ! Plus aucune relation du tout, les deux familles ne se connaissaient plus après avoir changé de quartier !
Pour les enfants par le biais de l’école, pas de problème. Mais les adultes comment cela va-t-il évoluer entre eux ?
C’est ce qui s’appelle recommencer à zéro ! On efface tout et on remet les compteurs à vide.
7 - Ces nouveaux là seront les précurseurs
Ego
Moi et les siens, ont donc été les premiers à rejoindre le quartier des
Domanmi’s, nous allons vous dévoiler un peu le profil d’autres familles
pionnières qui en écriront sûrement l’histoire.
Bouly est allé visiter un centre d’accueil pour réfugiés.
Il ne sait pas pourquoi mais ces quatre là ont été les premiers accueillis chez lui par sa nombreuse famille : Jack, Joséphine, Shoazu et Meï
Dans leurs pays respectifs, leurs familles ont péri lors de sanglants combats quelquefois fratricides. Eux ont quitté leurs villages.
Enfants orphelins livrés à eux-mêmes vivant et surtout survivant
contre tout et tous. Embarqués sur le premier bateau en partance ils
errent là dans l’espoir de la vie meilleure que voulaient pour eux
leurs parents.
Bouly leur a fait intégrer une école pour qu’ils acquièrent le niveau utile à l’académie. Ils avaient soif de vivre et d’apprendre, ce fut rapide.
Ils
ont signé un contrat moral : avec l’aide des bourses et celle des
M’Hiques, ils iront à la fac, mais attention pas pour prendre du bon
temps (enfin si un peu quelque fois quand même).
Tous les quatre se doivent de réussir et à leur retour munis d’un diplôme, ils trouveront du travail et pourront alors prendre leur envol au pays des Domanmi’s.
Ils ont mis leurs ressources en commun, quittent rapidement la résidence universitaire qui leur rappelle trop le camp.
Eux dans leur miroir, se refusent encore à regarder l’image renvoyée.
Ils ont bien vu à l’université les regards en coin, au passage de Jack, les coups de coude sur sa tenue et ses tatouages, sur la peau trop jaune de Meï et Shoazu. Les longues jambes de Joséphine l’ont fait surnommer la « gazelle » !
Cela aurait pu être un compliment s’il n’y avait eu d’ajouté une grossièreté.
Alors le soir, ignorant un invité bizarre, ils parlent de leurs projets de nouvelles carrières que leur offriront leurs diplômes, et ils refont le monde, comme d’autres avant eux !
Ils
ne sortent que lorsque tout est noir dehors, se font le plus discret
possible et ce n’est qu’avec plus différent qu’eux qu’ils se lient. Ce
soir là est veille d’examen trop tard pour réviser, alors ces jeunes
décompressent en prenant l’air.
Seul le professeur de Jack leur a rendu visite mais on ne l’a pas
revu après que ce dernier lui ait demandé de nettoyer les toilettes !
Ils ont bien essayé d’entrer dans un association, mais
nouer des relations dans ces conditions n’est pas chose facile. Et puis
il en ont assez de devoir se battre pour être accepté, de devoir être
les seuls à faire des efforts, quand tout parait si facile à qui sait
minauder, et telle un araignée, tisser habilement sa toile.
Ils
sont intelligents, mais ils n’ont pas en eux cette faculté de louvoyer,
de se glisser et pénétrer partout tel un cheval de Troie.
Cela ne s’apprend pas dans les livres non plus.
Ils ont alors créé leur propre association, ils en sont les seuls membres mais cela leur importe peu maintenant car des liens autres qu’amicaux se dessinent entre eux, après l’amitié, la tendresse, vient l’amour. Le vrai ?
Seul l’avenir le dira pour le moment ils vivent l’instant présent. Un présent composé de beaucoup de travail.
Mais ils ont ce besoin de se sentir aimé, d’aimer, être utile à l’autre, ensemble, d’échafauder des rêves, des projets aussi.
Mais se trouver un but pour avancer, n’est ce pas ce que nous recherchons tous ? Enviant ceux qui semble l’avoir trouvé alors que nous pataugeons dans nos doutes et nos errances ?
Mimi et moi suivons avec attention l’évolution des « petits » pendant que Bouly se consacre à celle du quartier.
Et ce que nous voyons ne nous plait pas beaucoup, parce que cela va
à l’encontre de l’idée première à la venue de ces jeunes parmi nous.
Pour se protéger, ils tournent le dos à l’intégration !
Se
replier sur eux-mêmes ne va rien arranger à leur affaire. Enfin quoi,
il doit bien y avoir à SimsTate un étudiant capable de servir de
catalyseur dans cette situation pour peu que les petits sortent de leur cocon.
Oser aller vers l’autre c’est donc si dur que cela en pays sims aussi?
Oui,
je sais se prendre un « râteau » comme vous dîtes les jeunes, n’a rien
d’agréable mais si vous n’essayez pas comment le saurez-vous ?
Et quels regrets d’être passé à côté d’une relation merveilleuse parce que vous n’auriez pas « osé ».
Le
monde est ce qu’il est, c’est à vous de vous y faire la place que vous
méritez, contre vents et marées, oui , contre les intolérants et les
irrespectueux aussi, parce que contre vôtre amour de la vie et de
l’autre, ils ne peuvent rien !
Allons pendant ces quatre années, travaillez et osez !
En attendant Mimi, ou « lui » à ton bon
plaisir, il va falloir que l’on se colle à ranger les décorations de
noël, tu ne crois pas ? arghh ça je n’aime pas du tout, et tous les ans
il reste toujours un petit quelque chose accroché, qui, en été attire
la question : euh, c’est un oubli ? Non futé, je prends de l’avance
pour que tout soit prêt en décembre ;) !
Pour
mieux comprendre mon Bouly, j’ai décidé d’installer moi aussi un
télescope sur la terrasse du garage, c’est fou ce que l’on voit avec
cet appareil : la maison de Bouly toute proche…Ah tiens il y en a une
en construction, là juste en suivant !
Oh et ce maudit jardinier, payé à prix d’or qui ne daigne pas
s’occuper du parterre de fleurs que j’ai mis si longtemps à élaborer,
recherchant les essences les plus rares…Et ce monsieur ne veut y
pénétrer parce qu’il n’a pas les codes !
Quels codes ? Pardon ? J’ai triché ? Mais bien sûr ce n’est pas avec mes petites économies d’avant le miroir que…
Du voyeurisme ? Pas du tout, allons, je m’informe, nuance !
Ainsi, lorsque j’admire mes poissons dans leur aquarium, je n’ai pas pour autant la sensation de briser leur intimité, alors !
Plus
sérieusement, j’ai observé ce ciel si cher à mon ami, cependant
quelques nuits encore me seront sûrement nécessaires pour assimiler ce
ciel sims qui s’éclaire de si belles lumières.
Pendant ce temps là, du côté de Zarbville …
Bouly, n’est pas allé se perdre dans ce désert tout à fait par
hasard, tel le père noël, il a reçu une lettre émouvante d’une petite
fille bien malheureuse.
C’est une petite alien du nom d’Evalou, mais Adam et Ève Zorigin, son papa et sa maman ne le sont pas, pas même sa grande sœur Evalyn!
Elle
a toujours su que son vrai papa n’est autre que le Technicien
pollinisateur Gubre, enfin c’est lui qui a mis la petite graine, parce
que son papa c’est Adam.
Et pourtant elle n’est pas heureuse. Non pas heureuse du tout malgré le sourire qu’elle affiche pour ne pas ajouter aux soucis de ses parents.
C’est Adam qui alors qu’elle n’était qu’un tout petit bébé se levait la nuit pour lui donner le biberon et lui changer sa couche, c’est aussi lui avec sa maman qui lui a appris à marcher et à parler, c’est avec Adam qu’elle a eu ses plus beaux câlins…Pas avec Technicien !
Jeunes mariés, ils n’arrivaient pas à avoir d’enfant, alors ils ont adopté EvaLyn aux yeux si verts, et puis et venue Evalou et les problèmes sont nés presque en même temps qu’elle ! Elle le sait bien.
Même si après il y a eu Abel, ce petit frère différent qu’elle a si peu vu et que plus personne ne voit.
Même si sa maman attend un autre bébé.
Cela n’empêche en rien les disputes entre son papa et sa maman et elle n’en peut plus de larmes cachées…
Jeunes
parents d’Evalyn, les Zorigin sont venus s’installer à Zarbville. Pour
eux, il y avait tellement à faire ici que cela ne pouvait leur assurer
qu’un bel avenir.
Alors quand ils ont fait la connaissance des Gubre, cela leur a paru de bon augure. Pensez donc monsieur Gubre Technicien Pollinisateur en personne !
Mais bon sang, comment n’ont-ils pas vu le danger venir lorsque après de trop fréquentes visites de Lou, il leur a paru sympathique de lui proposer d’emménager, elle, le Technicien et leur petite Delphine ?
Par la pollinisation, le bourdon joue un rôle essentiel dans la conservation du patrimoine. Il transporte le pollen de fleur en fleur et Technicien et Eve eh bien ils ont pollénisé…
Enfin ce qui devait arriver est arrivé, mais de là à ce que cela se
passe au nez et à la barbe de leurs conjoints et enfants !!!
Et
d’ailleurs ce devait être un secret de polichinelle, car regardez qui a
retrouvé la trace de sa petite copine préférée : Rénald, le petit Troufion de l’Artiste !
Et
quand quelques temps plus tard Eve après les contorsions de rigueur,
devant Lou feignant l’étonnement : « oh mais elle était enceinte ? » et
Adam se dégageant de toutes responsabilités d’un air niais : « c’est
pas d’ma faute, j’étais même pas là d’abord ! »,la petite Evalou vient au monde les deux papas supposés se rendent à l’évidence : ce bébé est vert !
Ce n’est apparemment qu’en ces instants salués normalement par des cris de joie, que chacun semble prendre conscience que leur petite vie de sims sans soucis est terminée.
Il va leur falloir assumer le poids de leurs erreurs.
Dans un instinct de propriété TP s’est saisi de la petite et un affrontement menace entre les deux hommes, sans un mot pourtant mais tant de choses transparaissent : TP si fier qui essaime un peu partout et Adam plein d’une douleur contenue devant ce bébé qu’il voudrait tant être le sien !
Revenant
à la réalité, TP remet enfin Evalou dans le bras d’Adam, non sans une
hésitation légitime : certes, c’est la fille d’Eve, mais c’est aussi sa
fille. la petite Delphine ne comprend pas, son papa lui a dit que c’était aussi sa sœur !
Avec d’infinies précautions Adam entoure Evalou de ses bras protecteurs pour la présenter à sa grande sœur Evalyn. Mais
Une seule solution s’impose : pour le bien-être de tous, les Gubre
réintègrent enfin un foyer qu’il n’auraient jamais dû quitter, évitant
bien des complications !
Mais
pour TP, la famille, les enfants sont sa vie et les jours suivant le
verront errer sous les fenêtres de la chambre du bébé.
Aurait-il des regrets ?
La situation perdure, ils sont voisins, se côtoient, s’épient, s’attirent, s’évitent, s’aiment, se détestent, il y a eu de l’amour, pas encore du désamour.
Un petit ange vert au centre de sentiments les plus exacerbés va souffrir, de cela tous en sont conscients, mais aucun n’a assez de force, de courage pour une rupture définitive et salvatrice. Quel gâchis !
Adam,
semble prit d’un coup de folie, il n’a plus qu’une obsession avoir son
enfant et pour cela il doit se faire enlever par les ET, et être
enceint à son tour.
Ses nuits se passent sur le promontoire qu’il a construit et femme
et enfants doivent rester à ses côtés. Il ne supporte plus de voir «
ses cadeaux d’amour » loin de son regard.
C’est dans ce climat trouble que la petite Evalou grandit et devient une jolie petite fille.
Il y a eu pourtant une lueur d’espoir quand Eve a donné naissance à un beau garçon : Abel. La joie d’Adam n’a eue d’égale que son désarroi lorsque très vite l’état de santé de l’enfant s’est détérioré et qu’il a fallu l’emmener.
La vie continue, oui mais impossible de faire comme si ce bébé n’avait pas existé ! Le temps qui passe devrait être leur allié, pour l’instant il n’est pas d’un grand secours.
Face
à l’adversité, les deux sœurs sont soudées. Evalou a une grande
confiance en son aînée et elles ont de longues conversations, cherchant
l’évasion quelques fois dans le rire.
Elles sont unies et leurs différences les rapproche : Evalyn adoptée, enfant chérie aux grands yeux verts qui envie les yeux bleus de papa et maman : Evalou, une maman et deux papas, tout la différencie de sa famille…
C’est lorsque Eve annonce qu’elle attend un autre bébé, qu’Evalyn la première émet l’idée de partir au moins quelques temps.
Mais si l’idée séduit sa petite sœur, elle va la pousser plus loin et…
A
quelques jours de là, c’est avec une grande fermeté qu’Evalou leur fait
part du projet qu’elle a mûrement réfléchi et préparé. (pour ne pas
perdre ses racines, elle a eu une entrevue avec TP Gubre) et enfin elle leur avoue qu’elle a écrit à un gentil monsieur dans un autre quartier, celui des Domanmi’s.
Adam est désabusé, il n’y croit plus à ce bonheur familial.
Alors elle leur raconte l’histoire de ce quartier, de Bouly et d’ « Elle » aussi …comment sait-elle tout cela, elle refusera toujours de le dire mais une chose est certaine c’est là-bas qu’il leur faut aller pour retrouver le bonheur, c’est là-bas que le bébé doit naître.
Pour elle c’est un pari sur l’avenir de sa famille qu’elle engage là et elle déploie des trésors de persuasion. Et elle le gagnera ce pari, ils seront les prochains habitants de ce nouvel eldorado bien réel !
Une petite lumière brille au bout du tunnel.
C’est demain qu’arrive la petite famille Zorigin, il semble que tout n’ait pas été simple pour eux, jusque là, mais ici il vont pouvoir se « refaire une santé » tant morale que physique et nous serons tous là pour les y aider !
A
mes petits, en pays sims tout peut arriver, le pire comme le meilleur,
j’ai une nette préférence pour le meilleur, il allume pleins de petites
lumières dans les yeux, fait gonfler le coeur comme s’il allait
exploser, nous arrache des soupirs de bien-être et fait des enfants
insouciants, mais n’est ce pas naturel ?
A propos d’enfants ceux de Bouly grandissent bien, les deux grandes sont presque des jeunes filles qui vont pouvoir aller à l’université.
Quant aux quatre petits ils sont devenus d’adorables bambins, pataugeant dans les toilettes comme tous les petits sims, mais toujours ensemble pour notre plus grand plaisir.
C’est une bonne chose pour Astrée et Stella que la venue de la petite Evalou !
Il faudra aussi que je songe à parler à Bouly de ce mal du pays, de cette envie de repasser de l’autre côté du miroir avec Mimi, histoire d’aller passer quelques temps avec nos vrais petits ;) avant de replonger dans ce quartier en pleine évolution.
8 - Ce 24 février, d'autres encore...
Mimi et moi, nous avons donc pour quelques temps mis notre vie sims en veilleuse !
Le temps pour nous de repasser le miroir et retrouver notre famille.
De cette vie-là, vous ne verrez rien et ne saurez rien, c’est notre vie à nous, notre jardin secret. Un jardin bien fleuri, plein d’amour et des vicissitudes d’une vie de tout un chacun !
Alors à notre retour, si nous savions bien que les Zorigin allaient rejoindre notre quartier, quelle surprise de les voir juste là, en face de chez nous !
Eux ont choisi une des maisons de Dom « Villa Myosotis ». Ils la personnalisent et petit à petit refont surface dans cette existence qui les a déjà bien trop malmené.
Comme les Moi et les M’Hiques, dans
le déménagement, seule leur famille et leurs biens les ont suivis.
Table rase des mauvais souvenirs, ils restent à Zarbville où sont les
racines d’Evalou.
C’est là une partie du secret de la petite alien, pour une nouvelle vie, elle garde en mémoire dans un coin de son cœur, qu’elle a un autre papa et que peut-être un jour…
Mais au fait, le petit frère si malade, monsieur Bouly peut le guérir ?
Sa nouvelle petite sœur Evalili devenue une jolie bambine, Evalyn estime que le moment est venue pour elle de partir pour l’université…
Elle la tourmentée qui se glisse dans la vie sans faire de bruit se sent de trop dans cette famille qui l’aime pourtant.
Et maintenant voici la petite Evalili qui est l’enfant parfaite de ses deux parents.
Il y a aussi ce petit frère handicapé que personne ne voit mais qui est si présent.
Tous ses frères et sœurs connaissent leurs parents …
Si Evalou à la forte personnalité et que l’on protège pour sa différence physique a un statut à part, elle connaît son père biologique.
Evalyn
a une famille qui l’aime oui, mais ses vrais parents qui sont-ils ? Et
pourquoi l’ont-ils abandonné ? Cette question n’aura peut-être jamais
de réponse.
Elle s’est toujours sentie obligée d’être la meilleure, pour être aimée c’est évident, mais aussi pour que personne ne puisse lui reprocher ces origines qu’elle ignore.
Elle a été aimée, oui, mais quel est son statut ? Elle, l’aînée, doit montrer l’exemple, du moins c’est ce qu’elle pense.
Oui elle doit partir, parce qu’étudier est sa passion mais aussi pour prouver et ensuite trouver qui elle est !
Ses parents ne souhaitent que son bonheur, alors si ces quatre années d’études doivent lui apporter la sérénité, ils l’espèrent, elle reviendra le cœur et l’esprit plus clair.
Bientôt l’histoire de ce quartier pourra se jouer, mais quelques familles arrivent encore et certaines sans faire de bruit.
la famille MEDOU : Moussa et Dial, deux jeunes gens abandonnés par leurs familles respectives.
Leur majorité les a cueilli, connaissant tout de l’autre mais se surprenant toujours !
Alors, ils se sont installés dans un petit nid qu’ils ont agrandi petit à petit. Rien n’a pu ébranler ce bel optimisme, pas même les vilains tags sur les murs de leur maison, pas davantage le fait que personne jamais ne les invitait.
Cette baignoire ? Un coup de cœur prélude d’échanges et de caresses à la naissance d’une jolie petite fille : Ndeye.
Ils sont ensemble et rien d’autre ne compte, ils ont enfin une famille bien à eux d’autant qu’un second bébé est en route.
Aussi
lorsqu’ils ont reçu cette lettre de Bouly les invitant à s’installer
dans ce nouveau quartier des Domanmi’s, ils ont accepté sans se poser
plus de questions.
Et quand un matin, Dial a trouvé ses poubelles renversées, elle a
pensé à quelque acte malveillant, elle a l’habitude et les a ramassé
d’un air las, et …
…ce
fut une surprise mélangée d’un peu de crainte qui se peignit sur son
visage lorsqu’en se retournant, elle se retrouva nez à nez avec Mimi,
venu lui souhaiter la bienvenue, mais aussi Eve Zorigin et Aurore Moi…
…la
fière et altière Aurore, qui alors que Dial et Eve échangent des propos
de mère de famille, Aurore dis-je, passe sans même accorder un regard à
bébé Ndeye !
Madame Moi prendrait-elle la grosse tête, elle semble oublier bien facilement ses racines cette jeune dame ou bien Ego son mari déteindrait-il sur elle ? Six enfants ne prédisposent pourtant pas à ce genre de comportement ou bien sont-ce les facilités accordées aux Domanmi’s.
En tout état de cause, ce n’est sûrement pas cette image que Bouly veut donner au quartier, il faudra veiller à cela et modérer certaines idées de grandeur !
Dial confie alors Bébé Ndeye à Mimi qui accepte avec un plaisir non dissimulé de faire du baby-sitting et…Mimi !!!!!!!!!!
- oui Anmi ?! je finis mon article et je la change cette petite, mais vois comme elle est heureuse, et puis je n’allais pas la laisser toute seule alors que j’avais à faire ici !
- bien sûr, mais tout de même !
- je te rappelle ma chère Anmi, que nous sommes des
grands parents, pas ses parents et cette petite est capable de
comprendre qu’il peut y avoir des principes éducatifs respectables même
si différents !
Bon je te concède que dans la situation présente, il va me falloir réagir avant le dégât des eaux.
Heureusement Moussa reprend les choses en main, enfin plutôt sa fille.
On ne naît pas père, on le devient. Moussa qui n’a aucune référence en la matière en est l’exemple. Il se comporte avec Ndeye avec tellement de tendresse, lui chante des berceuses, mais élève la voix quand cela est nécessaire. Il a une vraie relation avec sa fille.
Mimi se met en devoir de démontrer ses talents de pianiste (je me demande si nous gagnons au change ?)…
…tandis que Dial joue
son rôle de parfaite maîtresse de maison auprès de ses voisines qui lui
affirment leur amitié. (Heureusement, car à voir leur visage, on en
doute !).
Mais elle se veut positive, alors avec un sourire accueillant, elle
les écoute en feignant une confiance qu’elle est loin de ressentir,
mais pour elle, ce qui compte dans la vie, bien plus que le matériel,
c'est l'attention que l’on porte aux autres, les relations que l’on établit avec eux, alors, elle se détend pour participer gaiement à la conversation.
Mais
rapidement Dial ressent une sourde fatigue, mêlée d’une excitation
qu’elle n’a connu qu’une fois et c’était lors de la naissance de Ndeye
!
A peine ses invitées parties, elle se lance dans un grand ménage, vite il faut que tout soit en ordre et Ndeye a droit au bain que Mimi s’était pourtant proposé de lui donner tout à l’heure.
Même pour la seconde fois, cela sonne comme un air nouveau pour elle, personne jamais ne lui a appris, les gestes, les mots, la tendresse, alors elle doute toujours de bien faire.
Et saura-t-elle aimer ce second bébé autant que Ndeye ? Personne ne lui a dit qu’une mère a une infinie quantité d’amour pour tous enfants, comme si chacun était unique.
Tout cela elle l’a en elle mais il lui est difficile de l’exprimer, elle a peur de se tromper, par manque de référence.
Dial en profite pour parler du futur bébé avec sa fille, va-t-elle accepter de partager l’amour de ses parents ? Alors c’est avec l’ours câlin qu’elle imagine un scénario :
- alors
c’est toi ma grande sœur ? Moi, tu ne me connais pas encore, je suis le
Bébé qui va habiter ici avec toi. Comme tu as été futée de naître la
première ! Tu sais je suis tout petit je ne prendrai que peu de place,
et toi, tu marches déjà et tu commences à parler, moi je ne sais rien
de tout cela, tu voudras bien m’apprendre ?
- Et puis, tu as eu papa et maman pour toi seule. Dis tu veux bien m’apprendre à les découvrir ?
De l’intérieur, de maman, je ne connais que sa voix douce et ses mots tendres quand elle entoure son ventre de ses bras protecteurs, alors que papa le caresse d’une main timide et d’une grosse voix câline me chante la même berceuse qu’à toi .
Et si la petite n’a peut-être pas tout compris, cela a eu au moins le mérite de libérer sa maman.
Moussa a choisi de ne pas aller travailler, il veut être là pour ce grand moment, et quelques heures plus tard, quand la petite Awa vient au monde, c’est une émotion emprunte d’émerveillement qui les étreint tous les deux.
C’est un élan formidable de la vie vers elle-même, un émoi qui prend à la gorge, donnant une envie de pleurer à Moussa quand il coupe le cordon.
L'espace d’un plaisir, ils ont fait germer ce petit être qui,
à peine sorti de l’antre chaude et bienfaitrice, se love contre sa
maman fatiguée mais heureuse.
Dans
ce foyer où l’amour règne en maître, tous les doutes envolés ou
presque, ils s’engagent sur les chemins des Domanmi’s pour une vie
heureuse.
-
Et voilà mon Mimi, nous revoici de l’autre côté du miroir !
-
Allez, je bouquine un peu et je te laisse retrouver tes sensations écrivaines.
Je suis là, mais je te fais confiance, la suite à ton histoire ne nous décevra
pas !
-
Oui… j’aimerai avoir ton assurance…
-
Mais je te défends bien de douter, et puis si ce n’est pas aujourd’hui que ta
mise à jour est faîte, ce sera demain ou plus tard, peu importe le jour, dès
l’instant qu’écrire est un plaisir et non une contrainte !
-
Oui…si tu le dis…mmmm…mais cela me gène, les autres bloggeurs eux…,
Pourtant,
qui n’a jamais fait un blocage devant sa page blanche ?
Vous ?
Eh bien, vous avez beaucoup de chance ou de malchance, car moi cela vient de
m’arriver : je savais ce que je voulais faire ou écrire, mais ce n’était jamais les mots
que j’attendais qui venaient. Rien de ce qui s’affichait sur ce fichu écran ne
me satisfaisait…
Ou
était-ce une belle excuse à une soudaine mais foudroyante fainéantise…
Ou
alors, m’étais-je encore une fois laissée emportée par une vague de sentiments
aussi destructifs que constructifs ?
-tu
sais Anmi, ceux qui se targuent d’être fins psychologues répondront sûrement à
cette question à ta place et mieux que toi bien sûr.
Toi,
tu ne cherches pas ou plus : le résultat est qu’enfin, cela te permet de remettre tes idées
en ordre : chaque chose à sa place, tu redonnes aux évènements une plus juste valeur.
Lesquels ?
Eh, oh, vous ne vous trouvez pas un peu indiscrets non ? Vous ne pensez
pas qu’ « Elle » vous en dit suffisamment sur sa personne ?
-Oui
tu as raison Mimi, mais j’en entends certains
dirent déjà : « euh Anmi, tout cela, ce n’est pas très clair ??? »
Eh
bien, voilà, ainsi vous comprendrez pourquoi j’étais anmiSIMSement incapable de
faire avancer mes sims dans leur pérégrination.
Puisque
nous sommes là pour cela, Mimi, revenons à nos moutons, enfin je veux dire à
nos amis des Domanmi’s… Les pauvres se débattent avec ce qui m’a tant taraudée
l’esprit et le cœur : L’Amitié en question.
Nos
petits problèmes personnels réglés, la sérénité revenue dans nos cœurs,
S’agit-il de transmission de pensées ou
d’exutoire par l’écriture remplaçant un psy ?...le fait est qu’alors que Mimi
et moi (surtout moi d’ailleurs), nous débattions dans de sombres histoires
d’amitiés trahies, nos chers petits faisaient eux aussi l’apprentissage de la
signification de ce mot qui se répète à l’infini parce que sans synonyme vrai :
l’Amitié.
Vous
vous souvenez qu’ils vivaient un peu (beaucoup en vase clos), hélas pour eux
rien n’a beaucoup évolué à ce niveau.
Oh,
ils sont de brillants étudiants, mais pour ce qui est de la nature humaine, ce
sont toujours des écorchés vifs vivant en autarcie totale et s’ils pratiquent
l’amitié qu’en connaissent-ils ?
Ils
ne se sont jamais mesurés aux autres ici, et même si une étudiante est de
passage dans leur résidence, alors sans qu’ils s’en rendent compte, ils
l’excluent, reproduisant leur propre exclusion.
L’amitié
rendrait-elle asocial ?
Si l’on suppose que les amis peuvent constituer une espèce de famille, qu’une famille peut-être un clan qui accepte de vous tout ce que n’approuvent pas les autres, alors…
…alors
eh bien, aujourd’hui la proximité de leurs examens de fin d’études les fait réfléchir
à ce qui va se passer dehors et ils s'interrogent sur les sentiments qui les
lient.
Ils
sont jeunes, font les mêmes études, ont les mêmes origines : leur amitié
est une histoire
Jack
affirme qu’avec avec un ami, on se dévoile sans y penser, alors, on devient
vulnérable, que dans la vie, il ne faut donc jamais baisser la garde,
Meï assure elle que cette quête de l’amitié menée par tout un chacun est un besoin de tout être humain, qu’elle traduit une souffrance, générée par un manque d'amitié, d'amour que leur statut d’orphelins conforte.
Et
sans contestation possible, pour eux, l'amitié appartient au sentiment de
l'amour, et comme lui elle doit être perfectionnée, bichonnée, il convient de
l’entourer de prévenance. L'amitié et l'amour sont donc intrinsèquement liés.
A
cela nos jeunes amis s’appliquent et s’impliquent à la perfection !
La
proximité entre l'amitié et l'amour est pour eux un don et non une conquête :
l'amitié permet de découvrir l'amour en l'autre et en soi, et il est
pratiquement impossible de la distinguer de l'amour.
L’avenir
et l’expérience les préserveront-ils ?
Ils
vivent l’instant présent, conjuguant le verbe aimer à tous les temps.
On leur a volé l’amour de leurs parents, ils se sont bien promis que plus jamais ils ne vivront sans amour, sans espoir, sans lendemains qui chantent.
Ils
étaient semblables dans leurs racines, leurs souffrances. Leur cheminement
intellectuel et affectif n’a fait que les conforter sur cette voie.
Ensemble
ils se sont battus pour réussir et ils ont gagnés, tous les quatre !
Aujourd’hui
ils se lancent, cette amitié nouée par la vie, ils ne veulent pas la dédire au
gré des circonstances ou de la maturité de chacun.
Dans
l’euphorie de la remise de leurs diplômes, ils échafaudent des projets pour une
vie qu’ils veulent à la hauteur de leurs ambitions.
Pour
eux, mais aussi en souvenir de leurs parents à qui l’avenir n’a pas souri.
-
Faisons un pacte : nous allons rentrer aux Domanmi’s, nous installer,
trouver un emploi, et alors seulement nous nous reverrons.
-
tu oublies Jack, que nous sommes un
tout : ce que l’un possède, l’autre ne l’a pas et inversement, nous avons
besoin les uns des autres !
- mais justement c’est cela le challenge ! Nous allons nous prouver avec ce break, que nous existons en tant qu’adultes maintenant, et ainsi tester cette amitié devenue amour et amitié ! Shoazu, tu as Meï, et moi j’ai Joséphine, nous ne partons pas perdant, comme il y a quelques années !
Installés
dans leur belle maison « Lou Cardinal » rapidement, Jack a gravi les
échelons dans le Paranormal, et aujourd’hui le voilà exorciste !
Quant
à la belle Joséphine
qui en peu de temps grimpe dans la hiérarchie Naturaliste,
la voici géoanalyste !
Ils
ont même mené à terme leur plus belle réussite : un petit garçon prénommé
Ben a vu le jour !!!
Ils
ont tout pour être heureux, Jack et Joséphine, tout ? Eh non car l’ami
Jack a découvert un les affres de la jalousie.
Ce
sentiment dévastateur qui vous ronge le cœur et vous occupe l’esprit nuit et jour. Il est jaloux,
mais de quoi ?
Tout
simplement du métier de sa Jo, enfin pas simplement de son métier, mais de tout
ce que son engagement dans le naturalisme entraîne !
Eh
alors me direz vous, où est le problème, qu’est ce qui attise ainsi les mauvais
sens de Jack ?
Eh
bien…
-
Jo, nous devions nous construire seuls, en embrassant la même carrière que
Shoazu, il te devient utile, puisqu’il est ton supérieur !
-
Mais enfin, je n’allais pas refuser cette opportunité pour la seule raison que
Shoazu, l’acceptait aussi, c’est mon ami autant que le tien, je n’y ai vu aucun
mal, je ne comprends pas….
-
Justement, je suis ton mari autant que ton ami, cela ne te suffit-il pas ?
C’est à moi que tu dois tout confier…
Et le voilà reparti dans ces délires dont lui seul a le secret : interminables et insolubles, usant pour Joséphine, incompréhensibles pour leur amis.
Mais
qu’est-il donc arrivé à l’insouciant Jack ?
…
Ce soir là, sans prendre le temps de se changer après sont travail, Joséphine
accepte l’invitation de Shoazu, elle veut parler avec ses amis de ce qui
tracasse son Jack, elle est un peu à la dérive et vers qui d’autre se tourner
que vers ses seuls amis ? Au diable
la promesse de ne se revoir qu’établis, il en va de son couple non ?
Leurs amis ont bien évolués aussi, Shoazu, est devenu « gourou de l’écologie » lui aussi naturaliste. Meï dans la carrière cuisine est directrice de chaîne, attend leur premier enfant. Ils ont élu domicile à la « villa Sansoucis »
Meï
a toujours été la plus réservée de quatre lorsqu’ils étaient à l’université,
toujours de bon conseil, alors c’est autour de la table comme à la fac, que
s’engage la conversation.
Meï
attend leur premier enfant et cela lui donne une sérénité que lui envie
Joséphine, alors que Choazu boit des yeux celle qu’il a toujours aimé et ce dès
leur première rencontre, alors que le présent était orageux et l’avenir bien
nuageux.
-
Je crois que nous avons eu tord de cesser de nous voir pour montrer notre
force, car justement notre force réside dans notre union, pas dans l’absence.
-
oui Joséphine, mais devant un ami, on
est vulnérable, Jack voulait montrer son indépendance. Un ami sait tout de
nous, de nos sentiments mis à nus au nom de la sacro sainte confiance.
-
La voilà celle là : la confiance dans l’amitié, dans l’amour ! L’un
va avec l’autre c’est évident n’est ce pas ?
Devant
son amour…mais où est la frontière ?
-
Mais enfin Jo qu’arrive-t-il à Jack ?
-
Oh ! Shoazu, imagine un peu : nos objectifs professionnels, le fait
donc que nous nous voyons pour cela souvent, voilà ce qui le dérange, pour lui
nous sommes trop proches, il veut être le seul à compter pour moi.
A nouveau comme à notre arrivée chez les sims, il doute, envolée la belle confiance de nos fins d’études et puis…oh, ne riez pas mes amis je crois que l’uniforme que nous arborons… oui je crois que c’est cela aussi le perturbe.
Alors
que Jo s’épanche auprès de ses amis, c’est seul que Jack part pour son travail,
un étau lui serre le cœur depuis quelques temps.
Ce
qu’il croit être une trahison, une blessure dans sa confiance en l’ami, une fracture ouverte dans sa confiance en
l’amour. Voilà tout se qui tourne dans sa tête !
Le
temps a fait son oeuvre. Il a changé, évolué,
mais alors que sa réussite familiale et professionnelle devrait lui donner une
foi en l’avenir, il en va tout le contraire.
Il
est déstabilisé et c’est la peur de tout perdre qui ne le quitte pas, alors le
voilà devenu suspicieux et méfiance rime avec confiance !
Voir
des amis s’éloigner, souvent pour des bêtises, des malentendus est désolant. La
fierté humaine fait qu’il est difficile de reconnaître ses fautes.
Mais si amour et amitié sont deux sentiments sans lesquels il ne serait rien, qu’ils sont difficiles à accorder !
Pour
Shoazu, ils sont devenus deux couples adultes qui ont connu l’amitié parfaite,
celle dans laquelle « l’ami à qui je veux du bien me veut aussi du
bien ».
L’amitié
est affaire de respect dans laquelle rien ne doit s’interposer, ils ont eu tord
de vouloir se mettre à l’épreuve, le temps et les aléas de la vie le font bien
tous seuls ce travail là….
Voilà
ce que pense Schoazu alors que sous les yeux médusés de leur bonne, il part
pour son travail. Il a en lui la
détermination de quelqu’un bien décidé à dire ce soir ce qu’il pense à son ami.
Oh,
bien sûr sans le blesser, mais avec juste ce qu’il faut de franchise pour
l’apaiser et sauver leur amitié.
Les
deux hommes ont eu une longue conversation, sans faux semblants, ils ont parlé
avec sincérité, Shoazu lui a démontré que l’amitié, c’est aussi le souci du
bien de l’autre :
-
allons Jack, m’imagines-tu un instant jaloux de ton bonheur ? Non, j’espère,
parce qu’au contraire il me rend heureux.
-
mais Shoazu, nous devions nous « faire » seuls et regarde Jos
travaille avec toi et alors que je me comporte mal, tu es là. Alors, est ce à
dire que je ne sais rien faire tout seul ? Que je ne suis pas capable de
m’occuper de ma famille ? Et comme nos parents autrefois, j’abandonnerai à
d’autres le soin de s’occuper des miens ?
-
c’est donc cela ! Jack, enfin, nos parents ne nous ont pas laissés, ils
n’ont pas eu le choix de vivre et ils nous ont fait un cadeau inestimable en
nous cachant lorsque les soldats sont arrivés : la vie. Nous avons eu la
chance de nous rencontrer, ensemble nous nous en sommes sortis, nous n’avons
rien à prouver. Juste à être heureux dans le respect et l’amour…
Longtemps
encore les deux amis se sont livrés l’un à l’autre des secrets que trop de
souffrance leur avait fait remiser dans un coin de leur cœur.
Tard
dans la nuit, c’est dans les grands yeux gris de son fils, pour son premier
anniversaire, que Jack trouva enfin le repos de l’âme.
Ce
jour là il comprend enfin qu’il a le choix : soit il se referme sur
lui-même et cette blessure en lui ne sera que haine, soit faisant fi de toute fierté, il s’ouvre à
ses amis, affichant sa vulnérabilité, sa souffrance.
Non,
ce ne sera pas la solitude qui deviendra sa nouvelle amie, il ne va quand même
pas se laisser abattre !...
Dans
le même temps, Meï et Shoazu attendent eux aussi l’anniversaire de leur premier
fils et ce manque de l’autre, des autres, s’il ne les a pas empêché de vivre,
leur a fait cruellement défaut. Ils pensent
que l’occasion est excellente pour que leur relation reprenne enfin.
Et
puis voir les petits Ben et Chang évoluer et qui sait, devenir de vrais amis
eux aussi…Il a l’impression que son cœur va éclater tant il déborde de joie.
Enfin ils se sont retrouvés !
Une telle amitié est rare, elle s’entretient. Ils n’ont que trop tardés, alors…
-
Shoazu, merci, ton amitié m’a permis de chasser mes peurs et mes doutes, tu es
comme un miroir, j’ai vu en toi ce que je refusais.
-
merci à toi Jack, tu m’a permis de réfléchir aussi sur moi-même et de réaliser
que rien n’est définitif, surtout pas l’amitié !
On dit que les amis
cela se comptent sur les doigts d’une main, mais la nature humaine est cruelle :
perdez un ou deux doigts de cette main, et vous verrez bien que tous étaient
utiles à quelque chose, de même cet ami perdu vous manquera toujours.
Pourtant
les autres étaient là, eux, leurs paroles, leur affection, tout cela aurait dû
suffire, mais non : ne pas comprendre pourquoi celui ou elle à qui on a
donné le bien le plus précieux sans qu’il comprenne l’importance de ce don,
quelle injustice.
Pour une
amitié brisée que de larmes intarissables !
Que mes
amis présents soient ici remerciés pour avoir accepté mon absence physique,
mais surtout morale à leurs côtés et
cela sans jamais m’en vouloir, mais n’est ce pas cela la vraie amitié : constante,
généreuse et lucide ?
L'amitié n'est ce pas avant tout aimer les autres comme ils nous aiment, alors, la plus belle façon pour avoir un ami n’est-elle pas d'en être un ?...
Impromptu :
Toute
histoire qui a débuté doit bien se terminer un jour non ? Non ? Je
suis d’accord avec vous, les belles
histoires n’ont pas de fin !
Mais
il faut ce qu’il faut et Bouly qui lit vos messages, m’a avertie que certains
d’entre vous avaient du mal à charger les images, dommage hein ?
J’avais
déjà (non pas enfin !) imaginée une suite avec Bouly, vous la verrez dans
une autre histoire, elle ne manque pas d’intérêt pour mon sims préféré.
Il
fallait cependant un fil conducteur à cela, ce sera donc :
« révélation »
Mais
je l’ai déjà dit, je n’aime ni les adieux, ni les fins, alors bien qu’ayant une
petite idée de ce que je voulais faire, c’est mon amie Dom qui m’a soufflé une autre
façon de « majer »
-
mais laisse vivre tes sims ! Bravo Dom, je l’ai fait : c’est tendre
et oulala…. Sans commentaire, ce qui suit c’est :
« impromptu » !
Voilà
longtemps, ils ont choisi les chemins de l’amour et de l’humanité, un fil
invisible les relie eux et leur entourage : l’amour et la vie.
La
vie avec tout ce que cela comporte d’imperfection, mais aussi de grandeur.
Mais
cette soirée est à eux seuls, devant un bon feu de cheminée et une douce
chaleur les envahit.
Mutine,
Anmi se réfugie dans un bain avec un sourire des plus charmants, ses pensées tournées
vers Mimi en admiration devant ses facéties.
Il a abandonné le costume et… oui, il est des mots qui sont réservés à Anmi.
Un regard
brillant, un geste câlin, magie des sens, leurs cœurs s’enflamment ! Les
amoureux se parlent sans paroles, ils sont complices dans la vie comme dans
l’amour.
Ce
n’est pas encore la nuit mais plus tout à fait le jour, les oiseaux se sont
tus, ne reste que la musique de mots qu’ils réinventent l’un pour l’autre.
Tendrement enlacés, illuminés de bonheur, ils …oui Mimi ? J’avais dit que je ne commenterai pas…oui, c’est vrai…et oui, tu as raison le reste nous appartient, c’est la faute de Dom aussi allez, rideau les amis !
Révélation :
Le
lendemain, alors que nous ne nous décidions pas sur la peinture de Dom à
installer, nous avons eu la visite-surprise de Bouly.
Il
semblait bouleversé. Il a déposé devant nous un tableau. Tout en découvrant la
peinture, j’écoutais Bouly, raconter à Mimi : ses enfants grandissants,
notre présence de papi et mamie gâteau auprès d’eux ; deux éléments qui
l’ont amenés au grenier et à ouvrir ce qu’il appelait sa « boîte de Pandore ».
Il savait qu’il allait trouver là le secret de ses origines.
Car bien que sims créée par une humaine, il n’était pas un robot et comme tout le
monde il devait avoir des parents, même sims, mais des parents quand
même !
J’avais
alors essayé de lui expliquer que ce n’était qu’un jeu dans lequel nous
évoluions tous et que bien malin celui qui allait démêler le vrai du faux au
fil des histoires…
Rien n’y avait fait !
La
découverte de ce coffre, « sa boîte de Pandore » déposé un jour
devant sa maison avec simplement un nom : « Bouly » avait été
pour lui un signe, un indice l’assurant selon lui que je l’avais créée, mais,
comme ma présence dans le jeu, sa création m’aurait été imposée !!! Ses origines étaient dans ce coffre, il n’en
démordait pas.
Ben
voyons, c’était bien là une histoire à dormir sims !
Pour
me faire plaisir (et avoir la paix ?), il l’avait remisée dans un coin du
grenier, jusqu’à ce jour…
Alors
que Mimi réfléchissait aux propos pas si anodins de Bouly, il s’est soudain
levé et nous a dit :
- je sais ! Je sais ce que je dois faire !
Il
nous a supplié comme dans ses sollicitations précédentes, de ne pas
l’abandonner dans ce qu’il allait à nouveau entreprendre, que ce serait
finalement une continuité à son aventure et à la création des Domanmi’s.
Se
dirigeant vers la sortie, il s’est arrêté un instant devant le tableau de nos
ancêtres et nous l’avons entendu murmurer :
- moi aussi, oui, moi aussi !
Puis
son trésor sous le bras, d’un pas franc marquant sa détermination, il est parti
faire ce qui va être sa nouvelle histoire.
Il
a tout de même une vie bien remplie, ce jeune sims là : une création à
l’essuyage de plâtre, un gentil mariage, je vous l’accorde, mais il ne s’est
pas fait sans anicroche, des jumelles, un enlèvement alien qui portera deux
fruits, et encore des jumeaux, et je ne parle pas, enfin si j’en parle de
l’accident de soucoupe dont il a été le témoin, puis le dépositaire
involontaire d’une fortune dont il se sert pour fonder les Domanmi’s !
Je me demande parfois si c’est lui qui devient humain ou bien nous des sims, lequel à le plus d’influence sur l’autre, je ne saurai le dire à ce jour et puis le jeu et la réflexion ne font de mal à personne n’est ce pas !
Alors
vous avez deviné, une petite idée ? Oui sûrement, vous n’êtes pas sots, oui,
mais savez vous ce que représente cette
peinture si importante pour mon Bouly ?
Certains
intimes, témoins de mes recherches le savent oui, et puis je ne sais pas garder
mes joies lorsqu’une idée me séduit, en retour, quelque uns mon aidé, merci
quelque uns !
Mais
changeons de sujet, voulez-vous, cela m’évitera d’être trop bavarde !
Donc, nous avons choisi la toile de Dom,
là derrière moi !
Et
puisque nous avons redécoré la maison (n’oubliez pas, dans l’album, vous pouvez
la visiter la jolie maison d’Anmi et Mimi !), nous en avons profité pour
nous relooker (non ce n’est pas Dom là, pour mon maquillage ; elle ne fait
pas sur le vif !) Pas mal non ?
Oui
je sais je parle ou j’écris pour ne rien dire, mais je vous l’ai dit, je n’aime
pas les fins !
Alors
on va faire court, je vous remercie de m’avoir suivie jusque là, et je vous donne
rendez-vous pour de nouvelles aventures BoulyMhiques.
A
bientôt !
Et toujours bien Anmicalement !
je l'écris hein, mais alors tout petit ! FIN de cette histoire.